L’Histo-rire : Une expédition complètement givrée
Le 6 avril 1909, alors que la planète entière frissonne déjà à l’idée de payer le chauffage, un certain Robert Peary décide d’aller se frotter au Pôle Nord. Objectif ? Griller la priorité à son rival Frédéric Cook, en lui soufflant la victoire dans le cou — un cou d’ailleurs gelé depuis le Labrador.
« Je suis venu, j’ai vu, j’ai grelotté », aurait-il confié dans une version non-officielle de ses mémoires, écrites avec un stalactite.
Frédéric Cook, prétendant polaire autoproclamé, pensait avoir mis un pied dans l’histoire en 1908. Mais Peary lui a soufflé la vedette à -50°C, d’un souffle glacial.
L’expédition Peary en quelques lignes :
Imaginez un cocktail de sueur gelée, de nez en grève, de chaussettes raides comme des chips surgelées. Peary, accompagné de Matthew Henson et de quatre Inuits surentraînés, avance sur la banquise comme un couteau dans un pot de crème glacée trop dur.
Il note dans son carnet : “Ce matin, nous avons croisé un pingouin équipé d’une doudoune North Face.”
L’histoire vraie : 🌍 Deux hommes, une banquise, une controverse
Le 6 avril 1909, l’explorateur américain Robert Peary déclare avoir atteint le Pôle Nord géographique, avec son équipe composée notamment de Matthew Henson et de quatre guides inuits. Cet exploit fait suite à plusieurs tentatives échouées, et se veut une réponse directe aux affirmations de Frédéric Cook, qui prétend l’avoir atteint un an plus tôt, en avril 1908.
📏 Controverse sur les preuves
Cook ne fournira jamais de données scientifiques solides ou de témoins valides. Peary, quant à lui, présente des relevés de position contestés, mais appuyés par une organisation plus solide. Aujourd’hui, certains historiens estiment que ni l’un ni l’autre n’a réellement atteint le “vrai” Pôle Nord, mais que Peary s’en est approché suffisamment pour devenir la référence historique.
❄️ Le legs polaire
L’expédition de Peary reste une prouesse technique et humaine. Grâce au soutien des Inuits et à la résistance de son équipe dans un environnement extrême, il a ouvert la voie à une meilleure cartographie du nord et à une prise de conscience des conditions arctiques.