L’Histo-rire
⚙️ Une dernière mise en boîte express
Henri Ford est mort. Enfin, livré, pourrait-on dire. Ce lundi matin de 1947, à 8h32, le père de l’automobile casse le moteur. À peine annoncé, son décès a été traité avec la même efficacité redoutable que ses modèles industriels : temps de traitement moyen du deuil familial : 3 minutes 46 secondes.
« On n’avait pas le temps de pleurer, on avait un quota », souffle l’un des neveux, encore essuyé au chiffon microfibre. Le cercueil, lui, a été monté en 12 étapes réparties sur deux lignes : assemblage, vissage émotionnel, pose du couvercle, condoléances automatisées, fermeture hydraulique. Et hop.
🚗 L’enterrement le plus rapide de l’histoire des enterrements (source : Guinness Book et Tata Lucette)
Sous le hangar funéraire réaménagé en usine d’enterrement optimisée, chaque tâche avait été attribuée à un ouvrier. Des badges à code-barres ont été remis aux endeuillés. « J’étais en poste à l’étape 7 : dépôt de la rose synthétique avec bruit de pleurs en MP3 », raconte Frank, petit-fils en CDD.
Le prêtre a dû adapter ses hommages :
« Nous sommes réunis ici pour célébrer la sortie de route d’Henri Ford. Le bon Dieu décidera de son « après », la casse automobile ou une exposition dans le musée de l’Auto ? »
Monseigneur Cardan
Même les pleurs étaient minutés. Une alarme retentissait toutes les 12 secondes pour rappeler : « Reprise des larmes obligatoires. Merci de sangloter en cadence. »
👔 Des prestations funéraires calibrées… comme une courroie de distribution
Le service de crémation était prêt dès la fin du discours, livré par un bras robotisé nommé « Émotion3000 », programmé pour dire :
« Il nous manquera. Fin du fichier. Passons au prochain. »
À l’accueil, les invités se sont vu remettre un flyer intitulé :
« Merci pour votre deuil. Votre expérience est précieuse. Donnez une note sur TripAdRetrovisor. »
Et pour éviter tout débordement émotionnel :
- Les mouchoirs étaient rationnés (1 par invité)
- Une sirène retentissait si quelqu’un tentait une accolade non validée
- Un panneau lumineux indiquait : « Trop de tristesse détectée. Risque de gène collective. »
L’Histoire vraie
Le 7 avril 1947 : disparition d’un pionnier de l’industrie moderne
Le 7 avril 1947, Henry Ford, fondateur de la Ford Motor Company, s’éteint à l’âge de 83 ans à Dearborn (Michigan). Son nom est à jamais associé à la révolution industrielle du XXe siècle grâce à l’introduction de la chaîne de montage dans la production automobile.
Un héritage industriel colossal
C’est en 1913 que Ford introduit pour la première fois une chaîne de montage dans une usine de production, réduisant drastiquement les coûts et les délais de fabrication. Grâce à cette méthode, le prix de la Ford T chute, rendant l’automobile accessible à une plus grande partie de la population américaine.
Il est également à l’origine du Fordisme, un modèle de production de masse combiné à une rémunération attractive pour les ouvriers (le fameux salaire de 5 $ par jour, doublé par rapport aux standards de l’époque). Ce système visait à fidéliser les employés tout en stimulant la consommation.
Une personnalité controversée
Malgré ses innovations majeures, Henry Ford reste une figure controversée. Il était connu pour ses positions antisémites (notamment à travers le journal The Dearborn Independent) et son admiration ouverte pour certains régimes autoritaires européens dans les années 1930.
Une influence durable
Henry Ford a profondément marqué l’histoire industrielle mondiale. Son modèle de production a inspiré de nombreux secteurs, au-delà de l’automobile. Il a également contribué à façonner la société de consommation moderne.
Retrouvez un montage encore plus noir sur FuckNews.fr