Le 2 Avril 1928, Serge Gainsbourg voyait le jour après la dissipation d’une intense fumée
Le studio d’enregistrement de Gainsbourg
Gainsbourg en concert
Caveau des Gainsbourg au cimetière du Montparnasse
Un nourrisson nommé provocation
L’Histo-rire : 🍼 La clope au berceau, l’élégance dès le rot
2 avril 1928, à 3h06 du matin, un nuage de fumée envahit la maternité. Ce n’est pas un incendie, c’est un bébé. Mais pas n’importe lequel : Lucien Ginsburg, alias Serge Gainsbourg, qui sort du ventre de sa mère en râlant :
🗣️ « C’est donc ça, la vie ? Et dire que j’ai quitté l’utérus pour ça… »
À peine le cordon coupé, on l’aperçoit, bras ballants, cigare miniature à la bouche et regard noir de ceux qui savent déjà que le monde est absurde. Le médecin hurle :
🗣️ « Il fume ! »
Et Serge de répondre entre deux bouffées de talc :
🗣️ « Je ne fume pas, je m’évapore. »
🏩 L’art de la drague prénatale
Dans la salle d’accouchement, l’infirmière s’approche, sourire aux lèvres. Le nouveau-né tourne la tête, l’œil torve, la voix rauque (déjà) :
🗣️ « T’as de beaux pansements, tu sais… »
Première tentative de séduction. Échec critique, mais prometteur. Gainsbourg, dès l’âge de 6 minutes, développe déjà son style : désabusé, sensuel, un brin poisseux mais totalement lucide.
🧠 Le seul nourrisson à citer Baudelaire en rotant
Tandis que les autres bébés babillent, lui balance des vers :
🗣️ « Tu m’as donné ta boue, j’en ai fait de l’or… »
Suivi d’un rot aussi mélodieux qu’une fugue de Bach.
La sage-femme fond en larmes :
🗣️ « C’est le plus beau rot que j’ai entendu. »
Lucien, dit Serge, n’a pas besoin d’apprendre à parler. Il déclame. Il n’a pas besoin d’apprendre à marcher. Il erre, désillusionné, dès la sortie de la couveuse.
😤 Un râleur professionnel dès l’âge fœtal
Pendant que d’autres enfants gazouillent, lui se plaint de la température, du bruit, de l’ambiance trop « clinique ».
🗣️ « On se croirait chez les bourgeois du 16e. »
Il demande un whisky avec le lait, s’étonne qu’on ne lui propose que du lait maternel tiède. La rébellion commence.
L’Histoire vraie :
📅 Un artiste né en plein entre-deux-guerres
Serge Gainsbourg, de son vrai nom Lucien Ginsburg, voit le jour le 2 avril 1928 à Paris, dans une famille juive russe ayant fui les pogroms. Très tôt, il baigne dans la musique classique grâce à son père, pianiste, et s’oriente d’abord vers les Beaux-Arts, avant de bifurquer vers la musique… puis la provocation artistique.
🚬 Un style inimitable : Gainsbarre et Gainsbourg
Personnage complexe, double, ambivalent, Serge Gainsbourg cultive une image entre dandysme décadent et provocateur assumé. Il invente le personnage de Gainsbarre, son alter ego alcoolisé, provocateur, souvent trash, pour contrebalancer Gainsbourg, le poète raffiné, amateur de Chopin et de vers impeccables.
Son goût pour la provocation remonte à ses débuts :
- En 1967, il scandalise avec « Initials B.B. »
- En 1969, il explose les charts (et les mœurs) avec « Je t’aime… moi non plus », interdit dans plusieurs pays.
- En 1979, il brûle un billet de 500 francs à la télévision pour protester contre les impôts.
- En 1984, il réinvente La Marseillaise en reggae (Aux armes et cætera), déchaînant la colère des anciens combattants.
📚 Une culture littéraire affûtée
Derrière l’image du fumeur invétéré se cache un lecteur passionné, influencé par Baudelaire, Apollinaire, Verlaine, mais aussi les musiciens classiques comme Debussy, Chopin ou Beethoven. Ses chansons sont truffées de références :
🔹 « L’homme à tête de chou »
🔹 « Lemon Incest » (avec sa fille Charlotte)
🔹 « Bonnie and Clyde » (avec Brigitte Bardot)
Sa capacité à manier le double sens, le jeu de mots et l’ambiguïté sexuelle et politique en a fait un monument de la chanson française, certes controversé, mais toujours cité, toujours écouté.
👂 Et les fameuses oreilles ?
Si elles n’étaient pas vraiment « paraboliques », elles ont beaucoup servi à capter les sons de son époque… et à s’en moquer. Ses oreilles, comme tout chez lui, étaient prétexte à créer une légende. Et cette légende s’écoute encore aujourd’hui.
Crédit Photo : image générée par l’IA de Bing Chat