📌 L’historire :
🗞️ Le come-back le plus musclé de l’histoire politique américaine
Sacramento, 7 octobre 2003 – Après avoir détruit Skynet, sauvé John Connor et survécu à 48 explosions en slow motion, Arnold Schwarzenegger a décidé de s’attaquer à un nouvel ennemi : le déficit budgétaire californien. Et comme il l’avait prophétisé en 1984, il l’a dit, il l’a fait : « I’ll be back ».
Ce mardi-là, les électeurs californiens, visiblement influencés par une overdose de pop culture et de protéines en poudre, élisent le Terminator… pardon, le Républicain Schwarzenegger comme gouverneur de Californie, avec un slogan de campagne directement inspiré de ses plus grands rôles :
« Hasta la vista, taxes ! » 💸
🤖 Le Governator débarque
C’est vêtu d’un perfecto en cuir, lunettes noires vissées sur le nez et biceps encore plus massifs que le déficit californien, qu’Arnold monte sur scène. À ses côtés, un T-800 taille réelle en guise de colistier symbolique (et de service d’ordre).
Selon des témoins oculaires, l’ex-futur-ex-Terminator aurait déclaré :
« Je viens du futur pour sauver votre présent… et vos jobs. »
L’ambiance dans la foule ?
Un mélange de Comic Con, meeting politique et festival de fitness. Un journaliste du Los Angeles Times aurait même été mis KO par un lancer de haltère pendant l’hymne national. 🇺🇸💪
📋 Programme officiel : muscler l’économie
Voici un extrait du programme dévoilé par Arnold :
| Axe de réforme | Mesure proposée |
|---|
| Éducation | Plus de cours de sport, moins de philosophie |
| Sécurité | Patrouilles à moto, modèle CHiPs |
| Environnement | Remplacement des SUV par des Segway solaires |
| Fiscalité | Déduction fiscale pour chaque citation d’action movie dans une réunion de famille |
💬 Réactions (parodiques bien sûr)
Dolph Lundgren, témoin de mariage fictif d’Arnold :
« J’ai toujours su qu’il finirait président de quelque chose. Même d’une salle de sport. »
Un électeur de 19 ans croisé à Venice Beach :
« Franchement, entre lui et le mec qui voulait légaliser les dragons… j’ai préféré le gars avec les muscles. »
🧠 Une campagne à mi-chemin entre Hollywood et Springfield
Ce retour improbable semble inspiré tout droit d’un scénario des Simpson croisé avec un brainstorming de Netflix. À ce rythme, il ne serait pas étonnant que Vin Diesel se présente à la mairie de Miami et que Jason Momoa remplace Macron à l’Élysée.
Pour l’instant, les Californiens espèrent juste que leur gouverneur ne leur demande pas de faire 100 pompes avant chaque vote.
📌 L’histoire vraie : – Traitement réaliste
📅 Contexte historique
Le 7 octobre 2003, Arnold Schwarzenegger est officiellement élu gouverneur de Californie après une élection spéciale visant à destituer le gouverneur en place, Gray Davis, victime d’une forte impopularité due à une crise énergétique et un déficit budgétaire massif.
🗳️ Pourquoi une élection spéciale ?
Ce type d’élection s’appelle un « recall », procédure qui permet aux électeurs de destituer un élu avant la fin de son mandat. En 2003, plus d’un million de signatures sont récoltées pour forcer un vote anticipé. Schwarzenegger, alors outsider, se présente comme candidat anti-système, capitalisant sur sa notoriété.
💼 Son mandat
Arnold Schwarzenegger exercera deux mandats, de 2003 à 2011, durant lesquels il tente de moderniser la politique californienne, souvent en se positionnant comme un républicain modéré, notamment sur les questions climatiques ou sociales.
Ses résultats sont contrastés :
- Il réussit à instaurer certaines réformes économiques
- Mais son second mandat est affaibli par la crise financière de 2008
🧠 En résumé
L’élection d’un acteur mondialement connu à un poste politique majeur a suscité l’étonnement, mais aussi de l’intérêt pour l’implication civique. Son parcours a inspiré d’autres célébrités à envisager des rôles politiques, à l’image de Donald Trump quelques années plus tard.