L’Histo-rire : La Peste, Saison 1720 : toujours pas de vaccin, mais beaucoup de parfums
💉 Pas de vaccin, mais un bon crottin d’âne
À l’époque, Pasteur n’était même pas un embryon. Donc pas de vaccin, pas de blouse blanche, pas de petit tube à essai. En revanche, les médecines alternatives allaient bon train :
- Inhalation de fumée de laurier
- Insertion de figues dans les aisselles
- Application de crottin de mule (si possible tiède) sur les bubons
“Ça pue, mais au moins ça détourne l’attention du bubon qui grossit.”
— Recommandation médicale locale
Certaines sources évoquent même un traitement précurseur du jeûne intermittent mortel, où l’on cessait de s’alimenter… involontairement, vu qu’on mourait dans les deux jours.
🐭 Révolte des rats : « On est pas les seuls à porter la peste mentale »
Dans cette ambiance digne d’un sketch de Groland, les vrais héros incompris de la catastrophe, ce sont les rats. Pendant qu’on les accuse de tous les maux, eux organisent la première manifestation de l’histoire animale :
« On veut des droits, pas des bubons ! »
— Tract du Syndicat National des Rongeurs
Le leader autoproclamé, un certain Ratatouille Ier, exige une meilleure image des rats dans l’opinion publique, une campagne de sensibilisation, et la construction de tunnels sanitaires.
Spoiler : Ils n’obtiendront rien. Mais ils survivront. Eux.
🍊 Le masque FFP-pif : orange cloutée et panique olfactive
Avant le masque chirurgical, le summum de la protection, c’était l’élégant masque du médecin de peste, en forme de bec d’oiseau, bourré :
- de lavande
- d’orange cloutée
- de myrrhe, menthe, et parfois de fromage de chèvre (pour varier)
Le résultat ? Un look entre Corvus Corax et Jean-Paul Gaultier version cauchemar médiéval.
“Je ne sais pas si ça arrête la peste, mais au moins je sens Noël.”
— Témoignage parfumé d’un médecin de quartier
Un masque qui n’arrête pas la mort, mais qui empêche au moins de sentir l’odeur des cadavres dans la rue. On appelle ça du lux sanitaire.
🎬 TF1 présente : “L’amour au temps des bubons”
Dans une tentative désespérée de remonter le moral, les troubadours de l’époque inventent les premiers téléfilms de confinement :
“Il l’aimait d’un amour pur… elle mourut le lendemain.”
— Résumé officiel de la saga Les Feux de la Fosse Commune
Casting :
- Michel Sardou en médecin poète
- Sophie Marceau en courtisane contaminée mais lumineuse
- Pierre Palmade (invisible car déjà en prison)
Le twist final ? Le baiser passionné… est aussi la dernière chose qu’ils feront ensemble.
🔮 Les astrologues avaient tout prévu (sauf la réalité)
Les prévisions 1720 étaient formelles : “année de renouveau, floraison des échanges, regain de vitalité dans le Sud”.
C’était sans compter :
- la floraison des bubons
- les échanges… de puces infectées
- le regain de vitalité… du cimetière Saint-Pierre
“C’est pas une pandémie, c’est un transit astral collectif !”
— Maître Ursuline, astrologue populaire, décédée deux jours plus tard
Et comme toujours, aucun remboursement ne fut proposé. Même pas un crédit karma.
💀 Conclusion
En résumé, la peste de 1720 fut une masterclass d’improvisation médicale, d’erreurs politiques et d’initiatives personnelles douteuses. Entre astrologues en roue libre, rats syndiqués, médecins masqués façon carnaval de Venise et remèdes plus folkloriques que scientifiques, la ville de Marseille s’est transformée en théâtre tragique burlesque.
Et comme souvent dans l’Histoire : ceux qui ont survécu… n’avaient pas compris ce qu’ils venaient de vivre.
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L’histoire vraie :
La vérité historique : La Grande Peste de Marseille, 1720 — une tragédie importée
⚓ Le Grand Saint-Antoine : un bateau, mille morts
Le 25 mai 1720, le navire marchand Le Grand Saint-Antoine, en provenance de Syrie, pénètre dans le port de Marseille. Il transporte une précieuse cargaison de soieries destinées à la grande foire de Beaucaire. Mais derrière les étoffes somptueuses se cache un passager clandestin aux conséquences funestes : la peste.
Le navire avait déjà connu plusieurs décès suspects lors de son voyage, notamment à Tripoli (Liban actuel), lieu connu pour des flambées de peste. Bien que le capitaine et son équipage aient signalé ces morts, les autorités locales de Marseille — très préoccupées par le commerce textile — choisirent de minimiser les risques.
🛑 Quarantaine… à moitié appliquée
À son arrivée, le navire est dirigé vers l’île de Jarre, une zone de quarantaine obligatoire. Plusieurs marins tombent malades et meurent, mais malgré ces signes évidents de contamination, la pression exercée par des commerçants influents finit par forcer la main aux échevins de la ville.
Ceux-ci acceptent que les marchandises soient débarquées et désinfectées (à la chaux vive ou par fumigation), mais les mesures restent symboliques. Les tissus contaminés, stockés en ville, deviennent de véritables bombes biologiques prêtes à éclater.
💀 Une propagation éclair dans une ville vulnérable
Très vite, les premiers cas apparaissent dans les quartiers populaires. En quelques semaines, la peste bubonique s’étend à toute la ville. Elle provoque :
- de fortes fièvres
- des ganglions purulents appelés “bubons”
- des hémorragies internes
- une mort rapide, souvent en moins de 48 heures
Les quartiers insalubres, la promiscuité et le manque de soins favorisent une propagation foudroyante. La population, paniquée, fuit la ville, emportant le fléau avec elle dans toute la Provence.
🏴 Une gestion tardive et désespérée
Devant l’ampleur du désastre, les autorités imposent des mesures drastiques :
- confinement forcé des habitants (souvent murés dans leurs maisons)
- création de lazarets et d’hôpitaux temporaires
- crémation ou enterrement massif des cadavres dans des fosses communes
- désinfection par le feu des effets personnels, parfois des maisons entières
Mais il est trop tard : entre 30.000 et 50.000 personnes meurent à Marseille en quelques mois, soit plus de la moitié de la population. Dans les campagnes alentour, on compte jusqu’à 120.000 morts supplémentaires dans le reste de la Provence.
⚒️ Le « Mur de la Peste » : une réponse désespérée
Afin d’endiguer la progression du fléau vers le nord, les autorités font ériger en urgence un mur de pierres de 27 km de long dans le Vaucluse. Ce « Mur de la Peste », visible encore aujourd’hui, symbolise la tentative désespérée de séparer les vivants des mourants.
Il sera peu efficace sur le plan médical, mais constitue un témoignage poignant de la terreur sanitaire de l’époque.
⚖️ Un tournant dans la santé publique
La tragédie de 1720 marquera profondément la mémoire collective et la politique sanitaire française :
- les règlements de quarantaine sont renforcés dans tous les ports
- l’inspection des navires devient plus stricte
- la surveillance médicale prend un tournant plus rationnel
Cette peste est également la dernière grande épidémie en France continentale. Elle met en lumière les dangers de la négligence politique et de la priorité donnée aux intérêts économiques sur la santé publique.