L’Histo-rire :
🧪 Quand la recherche part en vrille : le trip (très) scientifique du siècle
Bâle, 16 avril 1943 – Ce jour-là, la science a connu un tournant… psychédélique. Le docteur Albert Hofmann, chimiste suisse exemplaire et amateur de tisanes bizarres, effectuait des recherches sérieuses sur l’acide lysergique diéthylamide, un dérivé de l’ergot de seigle. En termes techniques : une molécule aussi sobre qu’un mojito dans une piscine de rhum.
Mais voilà : Albert a oublié une règle fondamentale du laboratoire — ne pas lécher ses doigts après avoir touché un champignon mutant.
🍄 « On voulait juste fabriquer un Doliprane éco-responsable »
Selon les archives désormais classées “confidentiel fou rire”, Hofmann et son équipe planchaient sur un nouveau médicament contre les migraines, les insomnies et les conjointent qui ne veulent plus faire l’amour. Ce qu’ils ont obtenu, c’est une pilule pour voyager à l’intérieur de son tapis.
“J’ai commencé à voir les murs respirer et mon vélo m’a dit de ralentir”, aurait déclaré Hofmann dans son carnet de labo, rédigé en police d’écriture « Comic Sans ».
Son trajet à vélo pour rentrer chez lui ce jour-là restera dans l’histoire sous le nom de “Trip test Bâle – LSD Express”, sans escale.
🧑🔬 Les autres chercheurs témoignent : “On a tout goûté, sauf le café”
Le laboratoire Sandoz, transformé en rave party moléculaire, a vu son personnel s’improviser goûteurs officiels de substances. Extraits de leurs témoignages :
Prénom | Fonction | Dernières paroles lucides |
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Klaus | Technicien | “Je crois que la souris me juge” |
Heidi | Biochimiste | “Je suis un atome amoureux” |
Günther | Stagiaire | “J’ai fusionné avec la photocopieuse” |
Une scène digne des Robins des Bois sous LSD, avec en fond sonore du Jean-Michel Jarre remixé par un moine tibétain sur Ableton.
🧬 “LSD” : Lâchez Sérieusement les Douilles
L’erreur d’Hofmann a ouvert la voie à des décennies de recherche alternative, de musique planante et de posters fluorescents accrochés dans des chambres d’ados appelés Gérard, Laurent et Kevin selon les époques.
Le monde médical, d’abord dubitatif, a rapidement compris le potentiel :
- En micro-dose : pour rester éveillé pendant les réunions PowerPoint
- En macro-dose : pour parler aux plantes et surtout comprendre leur réponse
- En overdose : pour penser qu’on est un citron et se presser dans un verre de Spritz
🌀 Une révolution moléculaire sous acide
Sans cette journée cosmique de 1943, pas de Pink Floyd, pas de Burning Man, pas de théorie selon laquelle la Terre est un œuf mollet. Le LSD a tout changé. Même notre façon de communiquer avec un gratin dauphinois.
Et comme le disait Hofmann en 1965, en regardant fixement un pot de fleurs :
“Tout est énergie… sauf Gérard de la compta.”
L’histoire vraie : Albert Hofmann et la découverte du LSD
Le 16 avril 1943, le chimiste suisse Albert Hofmann découvre accidentellement les effets hallucinogènes du LSD alors qu’il travaillait pour les laboratoires Sandoz à Bâle. Initialement, la molécule avait été synthétisée en 1938 dans un but médical, mais sans succès thérapeutique évident à l’époque. Cinq ans plus tard, en la manipulant de nouveau, Hofmann absorbe par inadvertance une très faible quantité de LSD-25, ce qui déclenche chez lui des effets sensoriels intenses.
Trois jours plus tard, il décide de tester consciemment une dose de 250 microgrammes (bien supérieure à ce que l’on sait aujourd’hui être la dose active), ce qui donnera lieu à un “voyage” halluciné lors d’un trajet à vélo — connu aujourd’hui sous le nom de “Bicycle Day”, célébré chaque année dans certains cercles psychonautes.
Le LSD fut ensuite étudié pour son potentiel thérapeutique dans les années 1950 et 1960, notamment en psychiatrie pour traiter la dépression, l’anxiété ou les addictions. Son usage récréatif massif, notamment dans la culture hippie, a conduit à son interdiction dans de nombreux pays à partir des années 1970. Depuis les années 2000, un regain d’intérêt scientifique se développe autour de la psychothérapie assistée par psychédéliques, incluant le LSD, la psilocybine ou la MDMA.