📌 L’historire :🏛️ 30 Novembre 2002 : Alexandre Dumas entre au Panthéon dans un nuage de cendres
🔥 Dumas, retour flamboyant au Panthéon
Panthéon, 30 novembre 2002 – Un vent de poudre littéraire a soufflé sur Paris ce jour-là. Non, ce n’était pas une reconstitution de Pirates des Caraïbes, mais bien le transfert hautement symbolique (et légèrement inflammable) des cendres d’Alexandre Dumas dans la nécropole des grands hommes.
À l’heure où les Parisiens faisaient la queue pour un pain au chocolat à 1,40€, une autre forme de viennoiserie culturelle traversait discrètement la capitale : une urne fumante, contenant les restes de l’auteur des Trois Mousquetaires, escortée comme une star de la pop par une garde d’honneur façon Avengers version république laïque.
« On a hésité à utiliser un canon à confettis, mais on s’est dit que pour des cendres, ça faisait redondant », confie un maître de cérémonie en repassant sa toge tricolore.
💨 Des cendres en quête de reconnaissance
Car oui, pendant plus de 130 ans, les cendres de Dumas ont été stockées façon boîte de Doliprane périmée. C’est Jacques Chirac, grand fan de capes, d’épées et de dialogues à rallonge, qui a allumé la mèche (littéralement et symboliquement) : il fallait réparer l’oubli républicain.
« La France est un roman. Et Dumas en est le feu de cheminée », a-t-il lancé, le regard humide et les bras en V comme un prof de français sous Lexomil.
Et hop, direction le Panthéon, entre Hugo et Zola, pour former la Sainte Trinité du pavé littéraire. L’ambiance y est feutrée, légèrement poussiéreuse, mais surtout très cotonneuse depuis l’arrivée d’un troisième fumeur passif éternel.
🔥 Une cérémonie hautement combustible
Le moment le plus émouvant ? L’instant où l’urne est arrivée en haut des marches, portée par un légionnaire à la moustache tremblante, pendant qu’un hologramme géant de Dumas récitait « Tous pour un, urne pour tous ! ». Ému, le public a jeté des pétales, des e-books et quelques tickets de métro usagés.
Un barde a improvisé un slam :
“Il est passé du roman de gare au wagon funéraire,
Dans la rame du souvenir, il est devenu légendaire.”
Les cendres de Dumas, désormais stockées en open-space patrimonial, auraient, selon des sources proches de l’urne, soupiré de soulagement.
☠️ Dumas, l’homme qui écrivait plus vite que son ombre
En à peine 4 vies et 3 pseudonymes, il a pondu assez de pages pour caler Notre-Dame. Entre romans de cape et pain d’épice, il a vendu des aventures comme d’autres vendent des calendriers de pompiers. Quoi de plus logique, donc, que de finir dans le plus grand incinérateur à égo de la République ?
Certains regrettent que l’ultime hommage n’ait pas inclus un duel à l’épée ou un feu d’artifice depuis le dôme. Mais comme disait Athos :
“Tant que la flamme de l’honneur brille, les cendres peuvent dormir en paix.”
📌 L’histoire vraie : – Traitement réaliste
Alexandre Dumas entre au Panthéon : une réparation mémorielle tardive
Le 30 novembre 2002, l’écrivain Alexandre Dumas père a été symboliquement panthéonisé par le président Jacques Chirac, lors d’une cérémonie officielle au Panthéon de Paris. Ses cendres ont été transférées depuis le cimetière de Villers-Cotterêts (Aisne), sa ville natale, pour rejoindre les grands noms de la littérature française comme Victor Hugo et Émile Zola.
La décision de ce transfert s’inscrit dans une volonté de reconnaissance posthume, non seulement pour l’œuvre colossale de Dumas, mais aussi pour réparer une forme d’injustice liée à ses origines métissées. Fils d’un général mulâtre de la Révolution, Dumas a longtemps souffert d’un certain mépris institutionnel, malgré son immense popularité.
Dans son discours, Jacques Chirac évoque une France qui « fait aujourd’hui un geste de justice » pour « réintégrer dans le cœur de la République » celui qui a enchanté des générations de lecteurs avec Le Comte de Monte-Cristo, Les Trois Mousquetaires, et bien d’autres chefs-d’œuvre.
Alexandre Dumas est ainsi devenu le 55e « grand homme » à entrer au Panthéon, contribuant à faire évoluer la représentation des figures littéraires et historiques célébrées par la République.