📌 L’historire :🧂 Route du Rhum 1990 : une femme ose gagner une course sans repasser une seule chemise
Le monde nautique sous le choc, et votre oncle Gérard aussi.
Une victoire impensable : elle n’a ni moustache, ni pull en laine marin
18 novembre 1990. Alors que le monde digère à peine l’Eurodance, une secousse de force 10 sur l’échelle du patriarcat frappe le monde de la voile : Florence Arthaud, une femme (oui, une vraie, avec des ovaires et tout), ose gagner la Route du Rhum.
« Franchement, on pensait qu’elle était là pour faire le catering », confie Jean-René, ex-maritime et actuel serveur au Buffalo Grill de Concarneau.
« Mais non. Elle savait naviguer. Et même reculer avec un voilier. Là, j’ai pleuré. » 😢⛵
Panique dans le comité d’organisation : qui va maintenant faire les sandwiches ?
La confusion règne. Pendant que Florence fend les vagues avec grâce et rage, le comité d’organisation panique :
- Qui va préparer les paninis ?
- Qui va pleurer discrètement devant “Titanic” pendant que les vrais skippers parlent de compas magnétique ?
- Et surtout, qu’est-ce que l’on va faire de ce joli trophée rose prévu pour la 32e place ?
« On l’a vue débarquer, pas maquillée, pas coiffée, les cheveux dans le vent… une vraie pirate. Mais genre une pirate… avec un plan de navigation ! », ajoute Monique, 64 ans, ex-miss Tricot 1971 et désormais très impressionnée.
Elle n’a pas pleuré une seule fois, sauf de rage en constatant le prix du gasoil au port
Durant la traversée, Florence a affronté les éléments, les vagues et surtout… les micro-agressions sexistes de la bande VHF canal 16. On a pu entendre :
— “Tu veux qu’on t’explique comment on fait un nœud de cabestan, ma belle ?”
— “Tu fais ça pour attirer l’attention, hein ?”
— “Tu devrais sourire plus, ça passerait le mal de mer.”
Florence, elle, a répondu par un doigt d’honneur et un empannage magistral.
Réactions des médias de l’époque : « Une navigatrice gagne, mais a-t-elle pensé à ses enfants imaginaires ? »
Dans la presse, le traitement est exemplaire :
| Média | Titre |
|---|
| Le Sportif Viril Hebdo | « Une femme gagne : les hommes d’abord ! » |
| Bateau Magazine | « Arthaud : un prénom d’homme ? » |
| Télé-Réalité Mer & Mousse | « Son mascara a-t-il tenu jusqu’à Pointe-à-Pitre ? » |
« C’est la première fois qu’un GPS se sent humilié », ironisait la voix off d’un faux reportage parodique à la Groland.
Florence, elle, déclarait juste :
“J’ai voulu montrer que la mer n’est pas un terrain réservé aux barbus en pull marin qui sentent la sardine chaude.”
Et bim, dans ta face, Capitaine Haddock. 🎯
📌 L’histoire vraie : – Traitement réaliste
Florence Arthaud, pionnière de la voile et symbole d’émancipation
Le 18 novembre 1990, la navigatrice Florence Arthaud entre dans l’histoire en devenant la première femme à remporter une course transocéanique en solitaire, la Route du Rhum, reliant Saint-Malo à Pointe-à-Pitre.
Surnommée « la petite fiancée de l’Atlantique », elle triomphe après 14 jours, 10 heures et 10 minutes de navigation, à bord du trimaran Pierre 1er. Un exploit salué à l’époque, mais aussi largement minimisé par certains médias, encore peu habitués à voir une femme dans un univers ultra-masculin.
Une victoire technique et humaine
Florence Arthaud a démontré une maîtrise parfaite de la navigation hauturière, avec une stratégie de course audacieuse et un sang-froid remarquable. Elle devance notamment les favoris masculins, prouvant qu’en mer, le genre ne fait pas la performance.
Un symbole féministe
Sa victoire devient rapidement un symbole de lutte contre le sexisme dans le sport. Elle inspire toute une génération de femmes, sportives ou non, et continue aujourd’hui de représenter la persévérance, la liberté et le courage. Elle meurt tragiquement en 2015 dans un accident d’hélicoptère en Argentine, mais son héritage reste immense.