📌 L’historire :🎺 10 novembre 1928 : Ennio Morricone, l’homme qui sifflait plus haut que les colts.
🎞️ À sa naissance, même les sage-femmes ont entendu un générique
Rome, 1928. L’ambiance ? Calme plat. Jusqu’à ce qu’un nouveau-né pousse un cri en mode ré majeur dramatique avec écho désertique intégré. Ce bébé, c’est Ennio Morricone. Et déjà, son premier biberon semble synchronisé avec un crescendo orchestral.
« Il n’a pas pleuré. Il a sorti un thème principal. » — Extrait du carnet de santé (peut-être apocryphe).
🐎 Il composait des duels comme d’autres font des pâtes
À l’époque où les gamins jouent avec des billes, Ennio, lui, synchronise des chevaux imaginaires sur une grille de mesures. Le western spaghetti n’est pas encore une mode, mais Morricone, en avance de 40 ans, pense déjà musique, tension, poussière et poncho.
Quand Sergio Leone le contacte, la magie opère : sifflements épiques, cloches lugubres, guitares solaires et percussions limite bagarre de saloon. L’auditeur ne regarde plus le film : il entend le sable crisser.
| Western | Nombre de « POUINN ! » | % de tension dramatique |
|---|
| Pour quelques dollars de plus | 64 | 88 % |
| Le Bon, la Brute et le Truand | 91 | 110 % |
| Il était une fois dans l’Ouest | 59 | 140 % (avec supplément sueur frontale) |
« La seule fois où j’ai dégainé plus vite qu’un son de Morricone, c’est dans Gran Torino — et encore, j’étais en voiture. » — Clint Eastwood (probablement en VO non sous-titrée)
🍝 Le western à l’italienne, sauce orchestre et parmesan dramatique
Pourquoi appelle-t-on ça « spaghetti western » ? Car c’est long, intense, parfois collant, et ça finit toujours en duel bien cuit. Et Morricone, c’est le chef étoilé de cette cuisine-là. Il mélange la tension d’un duel de regards à la douceur d’un air sifflé entre deux crocs dans une focaccia.
Ses musiques ? Des paysages sonores. Des déserts. Des silences habités. Des violons qui te suivent comme une ombre louche dans une ruelle mexicaine. Et au loin, toujours, un sifflement. Celui de la légende.
👶 Morricone Baby : petit, mais déjà prêt pour l’affiche
Selon les mythes semi-officiels (issus de sa famille ou de l’imagination de journalistes fatigués), il aurait refusé de faire la sieste sans bande sonore menaçante. Son doudou ? Une mini-trompette. Son animal préféré ? Le coyote qui fait « ahouuuuuuuu » pile au bon moment.
📸 Sur une photo oubliée (mais recréée en IA si besoin), on le voit à 4 ans, assis sur une botte de foin, regard sombre, tenant un métronome comme on tiendrait un revolver.
📌 L’histoire vraie : – Ennio Morricone : un compositeur qui a fait du son un décor
Ennio Morricone, né le 10 novembre 1928 à Rome, est considéré comme l’un des compositeurs les plus influents de la musique de film. Formé au conservatoire Santa Cecilia, il se distingue d’abord comme arrangeur, puis comme auteur de musiques originales pour la télévision, le théâtre et surtout le cinéma.
Sa carrière prend une ampleur mondiale dans les années 60 grâce à sa collaboration avec Sergio Leone, qu’il connaît depuis l’école primaire. Ensemble, ils redéfinissent l’esthétique sonore du western à l’italienne. Morricone introduit des éléments novateurs : sifflements, bruits d’animaux, guitares électriques, et des voix humaines non-chantées, à mi-chemin entre le cri tribal et l’onomatopée contrôlée.
Il compose plus de 500 musiques de films et de séries. Parmi ses œuvres majeures : Cinema Paradiso, Mission, La Bataille d’Alger, ou encore Les Huit Salopards de Quentin Tarantino, qui lui vaudra un Oscar en 2016.
Il meurt à 91 ans, en juillet 2020, laissant un héritage musical qui dépasse le cadre du cinéma, et influence encore aujourd’hui des générations entières de compositeurs et de réalisateurs.