L’Histo-rire : 🏰 3 septembre 1343 : L’Université de Pise voit le jour… et commence déjà à vaciller
L’histoire qui penche plus que ta tante au mariage de Kevin
🎓 Une grande idée qui n’était pas franchement droite
C’est en l’an de grâce 1343, entre deux épidémies et trois croisades mal organisées, que le pape Clément VI décide de lancer un projet d’envergure : une université. Pas à Rome, pas à Florence, non… À Pise. Une ville réputée pour sa tour qui ne sait pas dire non à la gravité.
« On voulait un établissement solide, mais avec une touche locale d’instabilité. »
— Frère Massimo de Travers, recteur penché
La rumeur raconte que le pape a été inspiré en renversant sa coupe de vin pendant une messe. « Tiens, une université ! Et si elle était un peu comme mon calice : légèrement de travers, mais pleine d’esprit ! »
🏗️ Un chantier qui a viré en chantier
La construction de l’université a été confiée à des architectes locaux. Leur plan ? S’inspirer du bâtiment le plus célèbre de la ville : la tour qui penche. Résultat : des amphithéâtres où il est physiquement impossible de s’asseoir droit, des couloirs où les étudiants dévalent plus qu’ils ne marchent, et des bibliothèques dont les étagères font du yoga involontaire.
« J’ai appris à lire, écrire, et faire du ski sans les skis. »
— Lucca Glissini, étudiant rescapé de la promo 1344
🧠 Des matières sérieusement inclinées
Voici quelques-uns des tout premiers modules proposés à l’époque :
| Cours | Enseignant légendaire | Particularité didactique |
|---|
| Théologie désaxée | Abbé Pitchou | Sermons en pente douce |
| Statique instable | Prof. Balancino | Tableaux noirs montés sur vérin |
| Philosophie de la chute libre | Maître Gravito | Interros surprises dans les escaliers |
| Rhétorique de biais | Dame Diagona | Disputatio en zigzag argumentatif |
📚 Une école où la ligne droite n’est qu’un mythe
Les premiers élèves ? Des passants distraits, des pèlerins désorientés, et quelques chats errants, tous attirés par la forme « non-euclidienne » de l’entrée principale. Dès le départ, l’université s’est voulue inclusive… surtout des gens qui ne savaient pas qu’ils s’inscrivaient.
« J’étais là pour acheter du pain, j’ai fini licencié en droit canonique. Et sans pain. »
— Pietro Painzani, diplômé malgré lui
😇 Clément VI, le pape qui aimait les défis bancals
À l’époque, Clément VI était déjà réputé pour ses idées avant-gardistes et ses chapeaux démesurés. L’université de Pise ? C’était son chef-d’œuvre inclinatoire. Il déclarait :
« Une bonne éducation commence par la remise en question. Si possible à 12° d’angle. »
📌 L’histoire vraie : – L’ancrage historique (plus droit, lui)
Le 3 septembre 1343, l’Université de Pise est officiellement fondée par une bulle papale signée par Clément VI. Elle devient ainsi l’une des plus anciennes universités italiennes, aux côtés de Bologne et Padoue. Le terme utilisé dans la bulle est « Studium Generale », désignant une institution reconnue et autorisée à délivrer un enseignement supérieur dans plusieurs disciplines.
Bien que la tour penchée de Pise n’ait aucun lien académique direct avec l’université, elle reste dans l’imaginaire collectif un symbole indissociable de la ville — et une source inépuisable de blagues sur l’équilibre de ses étudiants.
Parmi les grands noms passés par cette université, on retrouve notamment Galilée, qui y a enseigné et expérimenté… parfois au bord du vide.
Aujourd’hui, l’Université de Pise demeure un établissement de renom international, avec une forte tradition scientifique, notamment en mathématiques et en physique.