📌 L’historire :🛶 Le Vendée Globe 1989 : ces marins qui ont vraiment ramé
🧭Une épopée préhistorique sur mer
Le 26 novembre 1989, une poignée de navigateurs téméraires prenaient le départ du tout premier Vendée Globe, cette course à la voile mythique autour du monde… en solitaire, sans escale, et surtout sans GPS, sans Spotify et sans slip chauffant.
À l’époque, les concurrents n’avaient pas de balise Argos ni de drone pour surveiller les icebergs : ils avaient des étoiles, des cartes papier, et une solide paire de bras pour ramer quand le vent se faisait la malle. 🗺️💪
Comme le résume avec nostalgie Jacques « Barbe de Vent » Moulineau, navigateur de la première heure :
« Nous, on n’avait pas d’auto-pilote, mais un poulpe dressé. Il n’était pas fiable, mais il tenait compagnie. »
⛵Retour vers le radeau
Grâce à une reconstitution générée par intelligence artificielle (voir l’image ci-dessus), nous avons pu observer ce à quoi ressemblait réellement un skipper en 1989 : torse nu, pagayant sur un radeau en peau de chèvre, les cheveux au vent, le regard déterminé et légèrement myope.
Selon des archives oubliées de TF1, certains skippers auraient même confondu la Vendée avec la Vénézuela, mettant plus de temps à revenir que le fax à imprimer une page couleur.
Un tableau retrouvé dans un journal de bord donne une idée des conditions extrêmes :
| Jour | Événement |
|---|
| 1 | Perte de la voile (mangée par un goéland) |
| 3 | Tempête de grêle, perte de dentier |
| 7 | Rencontre avec un cachalot syndiqué |
| 12 | Bouleversement existentiel, fabrication d’un ukulélé avec une rame |
| 20 | Cap Horn franchi en moonwalk pour conjurer le sort |
🧃 Pas de tablette, pas de drama : la vie sans live tweet
Imaginez une course sans GoPro, sans drone, sans influenceur pour crier « c’est une dinguerie les gars je suis sur l’océan et j’ai pas capté 5G depuis 4 jours 😭 ».
À l’époque, quand un skipper pleurait, personne ne faisait un TikTok triste avec du piano en fond.
Les seuls lives disponibles ? Des messages radio au ton métallique comme :
« Ici Roger à bord du “Brise-Lapin”, j’ai perdu ma boussole, je crois que je suis dans un lagon, ou en Seine-et-Marne. Terminé. »
🧃Un classement qui récompensait surtout la survie
Contrairement à aujourd’hui où les skippers finissent sponsorisés par des marques de smoothies ou de lubrifiants biodégradables, les participants de 1989 recevaient :
- une casquette mouillée,
- un certificat de survie,
- et un petit mot de Météo Marine :
« Bravo, vous avez survécu à l’océan, au sel, et à l’absence de podcasts. »
📌 L’histoire vraie : – Le vrai départ du Vendée Globe, 26 novembre 1989
Le Vendée Globe est une course à la voile en solitaire, sans escale ni assistance, qui a été imaginée par Philippe Jeantot. Son tout premier départ a eu lieu le 26 novembre 1989, depuis Les Sables-d’Olonne, en Vendée.
Cette course fait aujourd’hui partie des plus exigeantes et prestigieuses compétitions de voile au monde. Dès sa première édition, elle impose une navigation en solitaire autour de l’Antarctique, dans des zones particulièrement dangereuses, notamment le passage du Cap Horn.
Le vainqueur de cette première édition fut Titouan Lamazou, qui boucla le tour du monde en 109 jours. À l’époque, la technologie embarquée était bien plus rudimentaire qu’aujourd’hui : pas de GPS en temps réel, peu de communications satellites, et une assistance météorologique limitée.
Éléments marquants de l’édition 1989 :
- 13 skippers au départ, 7 à l’arrivée
- L’un des concurrents, Philippe Poupon, démâta et dut abandonner
- Loïck Peyron, bien que favori, fut contraint à l’abandon également
Aujourd’hui, les navigateurs bénéficient de moyens techniques très avancés, avec des IMOCA ultra-optimisés, des routages météo assistés par l’IA, et un suivi en direct via internet. Mais en 1989, l’esprit de l’aventure l’emportait : il s’agissait avant tout d’un défi humain et marin hors norme.