L’Histo-rire :🎂 Orwell, 121 ans et toujours pas TikTokeur : ce que George n’avait pas vu venir
Orwell : Le visionnaire qui n’a rien vu venir (et qui aurait dû changer de lunettes)
Le 25 juin 1903, naissait Eric Arthur Blair, alias George Orwell. L’homme à qui l’on doit 1984, La Ferme des Animaux, et une des plus longues files d’attente en librairie pour une dystopie. Aujourd’hui, les hommages pleuvent : “Quel génie !”, “Il avait tout prévu !”, “Big Brother is watching us LOL 🤖📱”.
Mais osons briser le mythe : non, Orwell n’avait pas tout prévu. En vérité, il n’a rien vu venir. Voici la liste (non exhaustive, mais quand même bien longue) de ce que notre cher George a totalement zappé. 🔍👇
Ce qu’Orwell n’avait absolument pas anticipé
1. La téléréalité
Big Brother, dans son esprit, c’était une dictature glauque et flippante. Dans la réalité ? Des gens enfermés dans une maison qui s’engueulent pour des pâtes et qui votent contre Cindy parce qu’elle a « pas respecté la recette du gratin ». Orwell pensait nous prévenir du totalitarisme, il a juste inspiré Endemol. 🙈
2. Les influenceurs
Jamais Orwell n’a imaginé que le futur serait gouverné non par un Parti unique, mais par Nabilla, Michou et des gens qui vendent du dentifrice en criant “LIEN EN BIO”. Visionnaire ? Même pas capable d’anticiper une story Insta.
3. Les assistants vocaux
Orwell : “La voix de Big Brother vous surveillera !”
Nous en 2025 : “Alexa, mets du Vegedream et commande-moi une pizza ananas”. 🍍🤖
4. La montée des chats
Pas un mot sur les mèmes de chats, les LOLcats, les gifs de félins dans des boîtes. Orwell n’a pas vu venir la tyrannie des moustachus poilus. Dommage, ça méritait un chapitre.
5. Le véganisme
Dans La Ferme des Animaux, les bêtes se rebellent contre les humains. En 2025, elles sont sur des tote bags, dans des burgers au quinoa et élues mascottes par des collectifs vegan intergalactiques. “All animals are equal” ? Oui, mais certains sont désormais sans gluten.
6. La téléportation de slip (presque)
George n’a pas prévu la crise des sous-vêtements connectés, les sextoys intelligents ni les visios gênantes où quelqu’un oublie d’éteindre la caméra. Vision dystopique, mais pas cette dystopie-là.
7. L’intelligence artificielle qui écrit des articles en son nom
Oui, c’est moi. Je suis Orwell maintenant. Deal with it. 🤖✍️
8. La suppression des accents sur les claviers
« Newspeak » ? Non George, c’est juste que les gens ne savent plus écrire “événement” avec un accent aigu. La vraie dictature, c’est l’orthographe.
9. TikTok
L’oubli majeur. Des milliards d’humains hypnotisés par des danses de 7 secondes, des “life hacks” pour couper un avocat avec un cintre, et des adolescents en pleine crise existentielle… devant un filtre licorne. 🌈🦄
10. Le capitalisme cool
Tu avais peur du communisme totalitaire ? Résultat : Apple, Amazon, Meta, et des gens qui paient 8 euros pour du café sans caféine. Bravo Georges, t’avais pas capté que le cauchemar serait en 4K avec cashback.
L’histoire vraie :
George Orwell est né le 25 juin 1903 en Inde britannique. Journaliste, écrivain et essayiste engagé, il reste une figure majeure de la critique des régimes totalitaires, notamment à travers ses œuvres 1984 et La Ferme des Animaux.
S’il est fréquemment qualifié de “visionnaire”, c’est parce qu’il a su capter et anticiper certains mécanismes de manipulation de masse, de surveillance étatique et de perversion du langage par le pouvoir. Le concept de “novlangue” est aujourd’hui mobilisé dans de nombreuses analyses critiques de la communication politique ou des réseaux sociaux.
Cependant, Orwell n’était pas devin. Il n’a pas anticipé les avancées technologiques comme Internet, les réseaux sociaux, ou les nouvelles formes de surveillance volontaire (géolocalisation, quantification de soi, etc.). Son œuvre s’inscrit dans le contexte post-totalitaire du XXe siècle, marqué par le stalinisme et la guerre froide naissante, plus que dans celui de l’hyperconsommation ou de la distraction numérique.
À travers cette critique humoristique, on comprend qu’être un “visionnaire” est souvent une reconnaissance a posteriori, nourrie par l’interprétation des lecteurs, et non une prédiction exacte de l’avenir.