🧱 La franc-maçonnerie serait née dans une taverne de Lisbonne en 1717 : la grande conspiration des maçons… du bâtiment 🦺🍻
L’Histo-rire : Quand la franc-maçonnerie avait encore de la chaux dans les veines
Lisbonne, 24 juin 1717. Tandis que le reste de l’Europe philosophait sur l’Aufklärung et les Lumières, au Portugal, dans une taverne sentant la morue et la sueur, naissait ce qui allait devenir un des ordres les plus mystérieux au monde : la Franc-Maçonnerie. Mais attention, pas la version chic avec compas doré et toge en velours. Non, ici, on parle de vrais maçons. Ceux avec des genouillères, un niveau à bulle, et un cœur en carrelage.
Le manifeste du chantier secret : “On n’est pas francs-maçons, on est juste des mecs francs… et maçons”
Tout aurait commencé après la pause de 11h30, autour d’un p’tit vinho verde et d’un sandwich à la bifana :
“Les gars, on pourrait créer un club. Pas pour philosopher. Juste pour boire peinards sans que les patrons nous demandent de finir la rambarde.”
— José da Talocha, fondateur auto-proclamé et chef de chantier visionnaire
La première loge ? Une cabane en planches derrière les WC du bistrot “A Laje Mística”. Les mots de passe pour entrer ? “T’as ramené la bétonnière ?”. Et pour les rituels, un simple lancer de truelle suffisait à valider l’initiation.
Les symboles sacrés : compas, équerre… et boîte à clous
Bien avant les Illuminati, nos maçons portugais avaient leur propre panoplie mystique :
Symbole | Signification ésotérico-bâtarde |
---|
L’équerre | Pour juger si une table est bancale (et un gouvernement aussi) |
Le fil à plomb | Pour garder le droit chemin, même bourré |
Le sac de ciment | Lourd à porter comme la vérité |
La clope au bec | Symbole de méditation contemplative sur échafaudage |
Ils bâtissaient des cathédrales d’initiés, des devis mystiques et des terrasses “plein sud” pour accueillir les rites estivaux.
Une expansion en béton armé
À force de tirer des câbles ensemble et de tirer des plans sur la comète (et sur la bière), ces ouvriers philosophaient sur l’univers :
“Tu crois qu’on est tous liés par un ciment cosmique ?”
“Non, je crois qu’on a juste trop sniffé la colle à carrelage.”
Rapidement, la rumeur se répand : ces gars du bâtiment se réunissent pour parler symboles, liberté, égalité et prix du parpaing. Résultat : les francs-maçons version BTP finissent par être copiés par des intellectuels britanniques en manque de camaraderie virile. Ils leur piquent tout : le nom, les symboles, et même les devis secrets.
Et voilà comment un apéro d’ouvriers portugais devient le mythe fondateur de la franc-maçonnerie mondiale.
L’histoire vraie : La véritable origine de la franc-maçonnerie
La franc-maçonnerie, dans son acception moderne, a été fondée officiellement le 24 juin 1717 à Londres, lorsqu’un groupe de loges maçonniques britanniques créa la Grande Loge d’Angleterre. Ce regroupement de loges spéculatives marqua le début d’un mouvement qui allait se répandre dans le monde entier, inspiré par des idéaux humanistes, de fraternité et de libre pensée.
Contrairement aux maçons opératifs du Moyen Âge, qui étaient de véritables artisans bâtisseurs de cathédrales, les francs-maçons modernes sont dits “spéculatifs” : ils utilisent les outils et le langage du chantier comme métaphores spirituelles et philosophiques.
Le symbolisme maçonnique repose sur l’élévation morale et intellectuelle de l’individu. L’équerre, le compas, le maillet sont autant de symboles que les membres s’approprient dans un parcours initiatique où l’on “taille sa pierre brute”, c’est-à-dire s’améliorer soi-même.
Présente dans de nombreux pays, la franc-maçonnerie reste aujourd’hui discrète, souvent sujette à fantasmes et théories du complot. Elle continue néanmoins d’exister sous de multiples obédiences (comme le Grand Orient de France ou la Grande Loge Unie d’Angleterre), avec une finalité non pas ésotérique ou politique, mais éthique et sociale.