L’Histo-rire :🖼️ « La Joconde prend la tangente : deux ans de Dolce Vita et un relooking Renaissance plus tard… »
Quand une peinture décide de s’émanciper et que le Louvre découvre la notion de « tableau manquant »
🎭 Quand Mona décide de se faire la malle
“Elle a voulu voir Florence, et elle a bien fait.” – Citation attribuée à personne en particulier, mais plausible.
Le 21 août 1911, la Joconde décide de faire un burn-out muséal. Fatiguée de sourire mollement aux touristes transpirants, elle quitte discrètement sa salle d’exposition du Louvre, laissant derrière elle un mur vide, quelques soupirs et un parfum d’huile de lin.
Certains affirment qu’elle aurait glissé une note manuscrite entre deux cartels d’expo :
“Je pars me retrouver. J’ai besoin d’air, de silence et de pasta.”
🛠️ Le « coup du siècle » signé… un bricoleur en blouse
Le malfaiteur ? Un monsieur tout-le-monde avec un tablier. Vincenzo Peruggia, peintre en bâtiment et patriote auto-proclamé, entre au musée en se faisant passer pour un employé. Il détache le tableau du mur, l’enroule dans un vieux drap, et ressort. Aussi simple qu’un tuto YouTube de home staging.
“Personne ne l’a vu partir. Normal, c’était lundi. Tout le monde faisait la sieste, même les sculptures.” – employé fictif, mais pas improbable.
📸 Une fugue à l’italienne… version lifestyle
Pendant deux ans, Lisa vit incognito de l’autre côté des Alpes. Elle se serait refait une beauté à Florence, fréquentant les antiquaires et les galeries, loin des regards indiscrets. Selon des théories peu académiques, elle aurait même ouvert un blog nommé “LaVinciMyBestLife” avec des tutos maquillage et des photos de plats en clair-obscur.
Des rumeurs persistantes évoquent aussi un compte Tinder sous le pseudo “SmizeDaVinci”, avec cette bio :
“Regarde mon regard, pas mes sourcils. #MystèreÉternel”
Une branche ultra-secrète d’Interpol – Interpol’Art, dont le budget aurait été financé par la vente de magnets du Louvre – aurait suivi sa trace grâce à des publications taguées #EscapeTheLouvre et #GiocondaGoals.
Finalement, elle est localisée dans une chambre d’hôtel florentine, probablement en train de méditer sur le sens de la perspective et des proportions.
Rapatriée à Paris en 1914 sous haute sécurité, elle n’a plus quitté le Louvre… du moins physiquement. Car dans l’imaginaire collectif, elle est désormais plus qu’un tableau : elle est une star au passé de bad girl.
📚📌 L’histoire vraie : : Le vol rocambolesque de la Joconde en 1911
🕰️ Un lundi, un manteau, un musée mal réveillé
Le 21 août 1911, Vincenzo Peruggia, ouvrier italien et ex-employé du Louvre, exécute un vol d’une simplicité affligeante. Enfilant une blouse blanche semblable à celles des employés du musée, il profite de la fermeture hebdomadaire pour agir.
Après avoir passé la nuit dans un placard, il décroche le tableau, le dissimule dans son vêtement de travail, et quitte le musée sans être inquiété. À l’époque, la sécurité du Louvre est à peine plus avancée qu’un bouclier en carton-pâte.
Ce n’est que le lendemain que les équipes du musée remarquent l’absence de l’œuvre. L’événement fait l’effet d’une bombe médiatique.
🔎 Une enquête foireuse… mais passionnante
L’affaire déclenche une mobilisation nationale et internationale. La police suspecte tour à tour :
🔹 Des anarchistes
🔹 Des collectionneurs véreux
🔹 Et même… Guillaume Apollinaire !
Le poète, ami de Picasso, est brièvement incarcéré. Picasso lui-même est interrogé, dans un mélange d’absurde et de suspicion artistique.
Mais les enquêteurs tournent en rond. Pendant deux ans, aucune piste sérieuse. La disparition fait de la Joconde une légende vivante.
🇮🇹 1913 : coup de théâtre à Florence
En 1913, Vincenzo Peruggia prend contact avec un antiquaire florentin pour lui “restituer” le tableau. Il prétend vouloir réparer une injustice historique : selon lui, la Joconde avait été volée à l’Italie par Napoléon (ce qui est inexact, puisque Léonard de Vinci l’avait offerte au roi François Ier).
L’antiquaire joue le jeu, vérifie l’authenticité, puis prévient discrètement les autorités.
Peruggia est arrêté. Le tableau, intact, est exposé quelques jours dans plusieurs villes italiennes, avant de rentrer en France sous escorte. En 1914, il retrouve son mur au Louvre, cette fois-ci derrière du verre blindé.
📈 Conséquences durables de cette affaire
Avant le vol, la Joconde était respectée, mais pas mythique. Après cette disparition spectaculaire, elle devient l’œuvre d’art la plus célèbre du monde. Le vol agit comme un détonateur médiatique. En un sens, Peruggia aura involontairement fait d’elle une icône.
Ce cambriolage met aussi en lumière :
🔹 L’urgence de moderniser la sécurité des musées
🔹 L’attachement émotionnel aux œuvres nationales
🔹 Le pouvoir du récit dans la construction de la notoriété artistique
🧠 Tableau comparatif :
| Élément | Version humoristique | Réalité historique |
|---|
| Le voleur | Cambrioleur amateur à fond dans le cosplay | Ouvrier italien, ex-salarié du Louvre |
| Motif du vol | Soif de soleil et ras-le-bol du flash | Récupération nationaliste de patrimoine |
| Mode opératoire | Tableau roulé comme un tapis de yoga | Toile glissée sous un manteau de travail |
| Découverte du vol | « Y’avait comme un vide » | Signalement officiel le lendemain |
| Lieu de redécouverte | AirBnB florentin plein de lumière naturelle | Antiquaire florentin |
✅ Appel à l’action
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