L’Histo-rire : — Relecture miaulante de l’histoire
(styles : absurde, jeu de mots, anthropomorphisme royal, parodie pseudo-sérieuse à la “C’est pas sorcier version chat”)
🐾 Le Shah et sa Reine : une cavale au poil
Téhéran, au petit matin du 16 janvier 1979 — Deux créatures solennelles, tout de dorures et de poils vêtues, montent à bord d’un avion privé direction l’exil. Non, ce n’est pas la suite de Cats version Netflix, c’est bien la dernière scène du règne de Mohammad Réza Pahlavi, alias le Shah, et de la Reine Farah.
Dans une ambiance révolutionnaire aussi chaude qu’un coussin chauffant sur thermostat 12, le couple impérial a préféré déguerpir discrètement. Ou comme on dit dans les cercles royaux félins : « filer avant que ça miaule trop fort. »
« Ce n’est pas une fuite, c’est une retraite stratégique vers un bac à litière plus tempéré », aurait déclaré le Shah, tout en fixant l’objectif comme un sphynx devant un aspirateur.
😼 De la monarchie au matoucratie
Le pouvoir du Shah, autrefois perçu comme soyeux et lustré, a fini par sentir la croquette passée. Les décisions autoritaires du régime ont été vécues par le peuple comme autant de griffades dans les rideaux démocratiques.
Longtemps considéré comme « le lion de Perse », le souverain s’est transformé en chat de salon surmené, fuyant le moindre bruit de casserole.
| Tension sociale | Réaction impériale |
|---|
| Manifestation étudiante | Disparition sous le canapé |
| Contestation religieuse | Boule de poils diplomatique |
| Réformes en pagaille | Ronronnement nerveux |
« Il ronronnait dans les dîners d’ambassade, mais il sortait les griffes pour les réformes », témoigne un ancien diplomate resté anonyme car allergique aux poils de Shah.
✈️ Un aller simple pour l’Égypte (sans escale chez le toiletteur)
Le Shah et la Reine ont quitté l’Iran avec plus de bagages qu’un influenceur partant à Marrakech, mais l’angoisse au ventre comme un chat enfermé dans une cage de transport.
L’ayatollah Khomeini, en embuscade depuis Neauphle-le-Château (France), attendait le trône comme un chat attend l’ouverture d’une boîte de thon. La monarchie s’écroulait, la République islamique s’apprêtait à bondir.
La Reine Farah aurait déclaré à l’embarquement :
« J’ai laissé ma brosse préférée à Téhéran. C’est une tragédie historique. »
Quant au Shah, il aurait simplement feulé :
« Je reviendrai quand l’ambiance sera moins piquante. »
En résumé, la dynastie a quitté le navire avant de finir dans la machine à laver de l’histoire, essorage max.
📌 L’histoire vraie : — Le vrai départ du Shah d’Iran en 1979
Le 16 janvier 1979 marque le départ en exil du Shah d’Iran Mohammad Réza Pahlavi, qui quitte le pays avec son épouse Farah, face à une insurrection populaire de grande ampleur. En poste depuis 1941, le Shah incarne un régime autoritaire, modernisateur mais impopulaire, notamment à cause de la répression et de l’influence occidentale.
La situation en Iran est explosive : grèves, manifestations, violences… La population réclame la fin de la monarchie et le retour de l’ayatollah Khomeini, exilé depuis des années. Ce dernier devient rapidement le symbole de la contestation.
Le départ du Shah est présenté comme temporaire, pour des raisons de santé, mais il ne remettra jamais les pattes sur le sol iranien. Le régime impérial s’effondre, et la République islamique est proclamée en avril 1979.
Le Shah connaîtra un exil mouvementé entre Égypte, Maroc, Bahamas, Mexique, États-Unis, avant de mourir en Égypte en 1980.