L’Histo-rire :🏺 Philippidès pulvérisé : le messager éthiopien avait déjà fini son jus d’hibiscus
📯 Breaking news : Philippidès arrive à Athènes… deux heures trop tard
Athènes, 13 septembre – 490 avant Jésus-Christ (à peu près) – Ce devait être le moment d’une vie. Philippidès, messager grec en sandales taille 43, déboule sur l’Agora en criant « Victoire ! » avant de s’écrouler dans la poussière comme un influenceur privé de wifi. Sauf que l’émotion collective est légèrement refroidie par un détail :
Un Éthiopien était arrivé avant lui. Tranquille. En marchant. Avec un smoothie grenade-miel à la main.
L’histoire ne retiendra donc pas la performance de Philippidès, mais son sens du timing douteux.
🏛 « Il a couru 42 kilomètres pour livrer une info déjà spoilée. Triste. » – Un oracle sarcastique
🏁 Marathon : 1re édition, 1er ragequit
Alors que les fans s’attendaient à un final épique, la ligne d’arrivée ressemblait plutôt à un open space un lundi matin : tout le monde au courant, personne motivé. Le coureur éthiopien, nommé selon les archives « Ingeta le Rapide », aurait même eu le temps de faire un détour par le mont Pentélique pour admirer la vue.
🏺 « Philippidès était sur Google Maps. Ingeta utilisait Waze Mythologique. » – Hermès, dieu de la livraison express
🥇 Podium rétroactif (selon les fouilles archéolol)
| Place | Nom | Pays d’origine | Temps estimé | Détail insolite |
|---|
| 🥇 | Ingeta d’Axoum | Éthiopie | 1h57 | Selfie avec trois hoplites en route |
| 🥈 | Philippidès | Grèce | 4h02 | A confondu Marathon avec Marathon-les-Bains |
| 🥉 | Un facteur romain | Latium | 6h50 | Livrait un colis Amazonus Prime |
🎞️ La version Netflix déjà annoncée : « Philippidès Uncut »
Une mini-série dramatique avec Omar Sy en coureur éthiopien et Jean Dujardin en Philippidès en burn-out. Le trailer annonce du lourd : ralentis inutiles, violons tristes, et un caméo d’Alexandre Astier en dieu sarcastique.
🎬 « Il croyait courir vers la gloire… il courait vers l’oubli. » – Voix off tragique
📌 L’histoire vraie :
📚 Philippidès : mythe, effort, et version réécrite
Contrairement à la légende populaire, Philippidès n’a probablement jamais couru de Marathon à Athènes pour annoncer la victoire. Le récit originel, signé Hérodote, parle plutôt d’un messager envoyé à Sparte avant la bataille, soit une course de 240 km aller-retour. Rien à voir avec le 42 km qu’on célèbre aujourd’hui.
C’est bien plus tard – sous la plume de Plutarque ou Lucien de Samosate – qu’est née cette belle histoire du coureur qui s’écroule après avoir crié « Nikè » (« victoire »). Et encore, il est probable que tout cela ait été inventé pour glorifier l’effort militaire… ou faire plaisir au premier organisateur de semi-marathon de l’Antiquité.
🌍 Et l’Éthiopie dans tout ça ?
L’idée d’un coureur éthiopien anachronique est évidemment une blague… mais elle trouve un écho réel dans l’histoire moderne de l’athlétisme. Depuis les années 60, les coureurs éthiopiens (et kényans) dominent les longues distances grâce à :
- L’habitude de courir dès l’enfance (parfois pour aller à l’école)
- Des conditions d’entraînement en altitude, sur les hauts plateaux
- Une culture de la performance transmise entre générations
- Des figures mythiques comme Abebe Bikila, vainqueur du marathon des JO de Rome 1960… pieds nus !
En résumé : l’endurance a toujours eu un accent africain, même si on s’est contenté de peindre des fresques grecques.